Restoration of Nicolas Schöffer’s Cybernetic Tower
Conçue en 1961, la Tour cybernétique de Liège est le point culminant de l’œuvre de Nicolas Schöffer. Le plus grand par la taille mais aussi le plus complexe dans sa mise en œuvre. Structure abstraite de 52 mètres de haut, elle est composée d’une ossature portant des bras parallèles, et de 64 plaques-miroirs de formes et de dimensions différentes qui sont fixées sur 33 axes tournants. Chaque axe est entraîné par un moteur dont les vitesses sont variables. L’ensemble du dispositif est relié à un système électronique d’information et de mise en action constante.
L’œuvre, dynamique lors de sa création, s’est dégradée au fil du temps et est devenue inerte. Les causes de cette dégradation prématurée sont multiples.
La restauration de la Tour cybernétique a permis de reproduire les effets d’origine de l’ouvrage au moyen de techniques nouvelles, grâce entre autres aux recherches suivantes :
- recherche et reconstitution à l’identique du programme de gestion lumineuse;
- recherche et reconstitution à l’identique des mouvements de l’ouvrage (concerne la tour proprement dite);
- recherche, numérisation et restauration des bandes sonores d’origine,
- recherche et reconstitution à l’identique du programme de gestion sonore, dynamique et lumineuse.
À partir des résultats de ces recherches et avec l’aide de spécialistes (informaticien, concepteurs d’éclairage, spécialistes en sonorisation, électromécanicien,…) un schéma de principe de fonctionnement a été remis en œuvre de manière informatique, en employant des équipements permettant de mettre en œuvre un système pérenne à la maintenance relativement réduite
Mission
Mission complète de stabilité, de techniques spéciales, et de coordination sécurité